Marie Bogard a été une énigme pendant un certain temps.. D'où venait-elle ?
Où était-elle partie ? Elle était habillée avec sa robe bretonne classique mais
portait la coiffe dite 'capot' ou 'scoarn pé moh', les oreilles de cochon avec
des parements rouge (voir plus bas). Elle ne parlait qu'en breton. Marie partait en début
d'après-midi parcourait les chemins à la recherche d'un petit fagot de bois
pour faire cuire sa soupe.
Marie Guégan, de son vrai nom, était née en 1865 à Guern et s'était mariée à
Mathurin Bogard en 1893 au Sourn. Ce dernier, né en 1864 au Sourn, charpentier,
est décédé en 1937 au Sourn. Comme Louis Bogard, charpentier, juste à côté
était un frère, ils devaient travailler ensemble.
Pas d'enfants connus, d'où la solitude et la pauvreté de cette femme.
Cette maison est juste à l'entrée du Cogno, derrière la ferme Turpin
Marie Bogard a été remplacée par le couple Joseph Tanguy de la ferme. Ces
derniers sont restés jusque la mort de Marie-Josèphe en 1968. (photos au lot
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Ils ont été remplacés par Françoise Guilloux, la couturière. Françoise était née en 1908 à Belle-Ile (son père était couvreur).
Coiffe de Marie Bogard dans les années 50 (photo Kerlenn Pondi)
Françoise Guilloux épouse de Yves Le Hinguerat en 1933 et en 1968
La coiffe de Marie Bogard est décrite dans le livre de Maurice Bigot sur les Coiffes Bretonnes en 1928 (éditeur Aubert à Saint-Brieuc)