Les informations que nous possédons ne permettent pas de remonter plus loin que 1845. Cet historique a été fait par M. l’Abbé Hervé.
M. Cadio est le recteur du Sourn jusque 1845. Il réside dans la maison Saint-Julien. Selon l’Abbé Hervé c’est un ancien chouan qui détient encore son uniforme et la devise ‘Cedant Arma Togae’, que l‘arme cède à la toge…. (c’est tout dire)

Patern Allain est nommé recteur du Sourn en 1845. Il y restera jusque 1851 C’est lui a construit le presbytère, à la sortie du bourg, route de Guern. M. Cadio avait obtenu le terrain des époux Elliot par acte notarié en 1844 (donation). Mathurin Dorlot de Cléguérec prend la suite. Il restera jusque 1856. Mathurin Le Métayer arrive et reste jusque 1859 (né à Saint-Anne d’Auray en 1808). Boniface Le Berre, né à Neulliac en 1817, arrive et reste jusque 1865. Pierre Rio, né à Neulliac en 1819, arrive donc en 1865 et reste jusque 1866. Il est malade. Joseph Morel, né en 1819 à Pluvigner est nommé en 1866 et reste jusque 1869.

Arrive M. Le Gléour de Plouhinec(1821), et restera de 1869 à 1904. On lui doit la construction de l’Eglise et du couvent, la restauration des chapelles de Saint-Jean et Saint-Michel. Il a prêté l'argent nécessaire à la construction de l’école qui sera publique mais administrée au départ par une religieuse. Elle deviendra publique plus tard. Il sera entièrement remboursé par la commune.
M. Le Port reste peu de temps de 1904 à 1906 Puis M. Le Drogo dont on ne connaît pas la date de départ. En 1921, le prêtre est M. Lohézic Jean-Vincent né en 1869 à Moréac. Il vit avec sa tante, Marie-Josèphe Héno et une 'servante', Jeanne-Louise Boscher du Sourn.
Il est remplacé par M. Le Veu qui reste jusque 1939. M. Loisel reste ensuite de 1939 à 1941

Puis M. Le Pennec à partir de 1941. Ensuite Jean Tabard jusque 1960.
M. Le Teuff , décédé en 1999. Raymond Le Teuff avait été à Pontivy puis Saint-Armel avant de venir au Sourn en 1960. Il a été le créateur du Bagad « Youankiz ar Sorn ».

Le presbytère ancien a été rasé et remplacé par une maison plus comtemporaine. Reste le local de stockage des matériels de fêtes et kermesses. Sur la photo, c'est la dernière grande maison, à gauche.